Cette rigoureuse obstination ne l’a cependant pas empêché de pratiquer un esprit créatif d’invention et d’ouverture, en se confrontant aux manifestations plurielles de la vie ainsi qu’aux diverses réalisations historiques de la culture humaine sous les formes, principalement, de la technique, de la cognition et de l’organisation sociale, qui ne sont elles-mêmes rien de plus, au degré de complication qui définit chacune, que des réalisations de la dynamique vitale à côté d’autres. Il explique que : « le monstre, c’est le vivant de valeur négative, sa valeur est de repoussoir {…}. Il met en garde contre la tentation de comprendre les phénomènes au moyen de l'analogie : par exemple, l'analogie entre le travail des cellules biologiques et la disposition des cellules dans les ruches d'abeilles est trompeuse. L'objet d'étude de la biologie est donc irréductible à l'analyse et à la décomposition logico-mathématiques. La perspective de l'auteur est la suivante : pour comprendre cette comparaison, il faut passer par une analyse du rapport entre science et technique. L’opposition tranchée établie en 1978 par Foucault doit donc être nuancée. Ayant affirmé tout au long de l'article que la dimension importante à reconnaître dans le rapport entre un organisme et son milieu est la manière dont le premier forme et organise selon son intérêt le second, et ce à tout niveau du vivant, Canguilhem pose l'hypothèse, sans réellement la justifier, que l'espoir scientifique de type abstrait, de décentrement par rapport au monde biologique de son émergence, qui prétend détacher l'homme de son milieu, n'est qu'un effet de cette adaptation particulière, dont la spécificité est de tenter d'éviter l'isolement de ce milieu propre. D’un côté, il obéit à la logique de l’être, en vertu de laquelle il n’est qu’un contenant pour des mi-lieux ; de l’autre côté, il est mobilisé, entraîné par l’élan du devoir-être qui le diversifie en mi-lieux incommensurables entre eux. A. Comte en tirera argument pour revaloriser, dans un esprit de totalisation, le concept de monde, – un cosmos identifié au système solaire tel qu’il est expliqué, après Newton, par Laplace – au détriment de celui d’univers. Varela, ce sujet «énactif», indissociable de sa situation et de son action, n’est pas un sujet réflexif, sujet dédoublé détenant une position surplombante par rapport à l’ensemble de ses activités, activités cognitives comprises, qu’il contemple comme de l’extérieur : son identité de sujet n’est jamais acquise définitivement, mais elle est le résultat d’un travail incessant qui, au fur et à mesure de son déroulement, la compose, la décompose et la recompose ; c’est une identité virtuelle, qui ne s’accomplit qu’à travers ses effets et ses œuvres. Canguilhem insiste sur la nécessité de retracer l'histoire d'un concept scientifique (ici la cellule) pour mieux le comprendre[2]. Le premier obstacle est celui de la « spécificité », et il se divise en trois : difficulté de généraliser d'une variété à une autre variété au sein d'une même espèce ; difficulté de généraliser d'une espèce à une autre ; enfin, difficulté de généraliser de l'animal à l'homme. L’environnement d’un organisme n’est point quelque chose d’achevé, mais il se forme sans cesse à nouveau dans la mesure où l’organisme vit et agit. Il s’agit, avec l’hétérologie d’une ad-jonction (Er-Gänzerung) positive de la thèse. L’hypothèse sous-jacente à l’étude qui va suivre est que la prise en compte des implications objectives et subjectives de l’idée de milieu fournit un éclairage privilégié, sinon exclusif, sur la manière personnelle dont, en tant que sujet philosophique de pensée, Canguilhem a géré en pratique cette alternative du substantiel et du modal qui, de toutes façons, ses enjeux n’étant pas seulement théoriques et cognitifs, ne pouvait être tranchée déductivement par les moyens du raisonnement pur, indépendamment des apports divers, contrastés, et pour une large part imprévisibles de l’expérience et des « matières étrangères » que celle-ci met en oeuvre. »39. https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=La_Connaissance_de_la_vie&oldid=172212883, Article manquant de références depuis avril 2017, Article manquant de références/Liste complète, Portail:Histoire des sciences/Articles liés, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. À la lumière de cette hypothèse, il apparaît que la philosophie de Canguilhem pourrait bien être une philosophie du milieu, avec les deux valeurs objective et subjective du génitif : c’est-à-dire une philosophie nourrie par une réflexion sur l’idée de milieu ou à son propos, mais aussi une philosophie située en plein milieu de la réalité polaire désignée par cette idée dont elle épouse pas à pas les fluctuations sans préjuger de leur issue. »8. Etonnamment, cette notion navigue « au milieu » de ces occurrences entre lesquelles elle balance sans fin, à l’interface du naturel et de l’artificiel. On Ie dit plus volontiers qu'on ne Ie justifie, car c'est un' des traits de toute philosophie preoccupee du probleme de la connaissance que l'attention qu'on y donne aux operations du connaltre entraine la distraction a l'egard du sens du connaltre. En vue de développer cette idée, Uexküll utilise une parabole , celle du chêne et de ses habitants qui, selon ses propres termes, fournit le témoignage de ce qui « se produit en grand dans le grand arbre de la nature »37. Les valeurs, qui sont en conflit entre elles davantage qu’elles ne sont en conflit avec les faits, ne sont pas des possibles idéaux, des formes rationnelles en attente de leur réalisation sur laquelle elles anticiperaient, et dont l’évocation obéit fatalement au mouvement rétrograde du vrai. Dans des notes rédigées en 1941 au moment où Canguilhem est engagé dans le travail de préparation de sa thèse de médecine, il écrit : « Si nous admettons, en accord du reste avec la suggestion étymologique, que juger c’est discriminer et évaluer, pourquoi refuserions-nous le jugement même à une amibe, à un végétal ? LA PENSEE ET LE VIVANT ' C c'est analyser. « Nous estimons que les questions authentiquement importantes sont des questions mal posées […] Une question ne peut, en tant que telle, être que mal posée. La contrariété en un mot, est une opposition réelle. S'il n’y a pas cette ressemblance, l’homme va se poser des questions quant à ces anomalies qui peuvent être présentes. En conséquence, c’est dévaloriser l’animal pour valoriser l’homme au nom de la conception que celui-ci se fait de ses propres valeurs, alors que celles-ci sont étrangères à celles des autres vivants : « En somme la Descendance de l’homme aurait seulement opéré un coup de force dans la nomenclature. Canguilhem s'interroge sur l'expérimentation en biologie animale, et explique qu'il y a quatre obstacles épistémologiques à la méthode biologique, c'est-à-dire quatre difficultés majeures qui résistent à l'établissement d'un savoir proprement biologique[1]. Ce qui la caractérise, c’est la capacité de tolérer la variation des normes auxquelles seule la stabilité, apparemment garantie et toujours nécessairement précaire, des situations et du milieu, confère une valeur trompeuse de normal définitif. » (. Canguilhem en conclut alors non pas à une différence radicale entre les deux réalités que sont l'organisme et la machine, mais à une sorte de transfert de finalité : la finalité plastique de l'organisme humain est susceptible d'être transférée dans la machine, dont le fonctionnement se fera alors relativement à cette fin déterminée et délimitée. Cette considération de l'intervention humaine dans la création des machines n'est pensable pour Canguilhem qu'à partir d'un dépassement de la séparation qualitative au sein de la pensée grecque entre théorie et pratique. L’univers tel que Uexküll l’interprète, est peuplé de sujets, sujets intentionnels à défaut d’être réfléchis et conscients des buts vers lesquels leurs comportements sont orientés ; ces sujets déploient autour d’eux des mondes composés de signes que, s’ils ne les ont pas à proprement parler produits, tirés absolument du néant, ils ont sélectionnés. Lorsque Canguilhem écrit, en 1943, dans son Essai sur quelques problèmes concernant le normal et le pathologique : « Le pathologique doit être compris comme une espèce du normal, l’anormal n’étant pas ce qui n’est pas normal, mais ce qui est un autre normal »9. Ce n’est pas appréhender celui-ci comme un terrain tout préparé et structuré dans lequel il n’y aurait qu’à s’engager sans l’interroger au préalable sur ses conditions de possibilité. Portail de ressources électroniques en sciences humaines et sociales, Subjectivité et normativité chez Canguilhem et Foucault, En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées, À quoi les articles font-ils penser ? On perçoit le monstre de différentes façons : avec peur, fascination mais aussi parfois une certaine curiosité. De ce point de vue, Canguilhem se place dans le sillage de la critique de la métaphysique effectuée par Kant dans la « Dialectique transcendantale » de la Critique de la raison pure : les valeurs qui orientent des jugements ne correspondent à rien de réel en soi qui puisse faire l’objet d’une connaissance avérée ; elles se contentent de remplir à l’égard de ce qui arrive une fonction régulatrice, du type de celle exercée par les idées de la raison, qui consiste en l’indication, sur le mode du « comme si », de possibilités, rien de plus. 12 G. Canguilhem, Le normal et le pathologique, in La connaissance de la vie, cit., p. 167. La fable du chêne racontée par Uexküll offre une certaine analogie avec la parabole du hérisson que Canguilhem commente dans La connaissance de la vie 40. »5. Pour Georges Canguilhem dans La connaissance de la vie : « la nature a un type idéal en toute chose, c’est positif, mais jamais ce type n’est réalisé. Procédant à une généalogie du concept de milieu, il montre qu'il trouve son origine dans la physique de Newton : cette origine explique le caractère déterministe du milieu. Cette théorie suppose l’assimilation de la totalité des choses à un organisme, et la représentation de la totalité, sous la forme d’une sphère, centrée sur la situation d’un vivant privilégié : l’homme. II. Mais le cas des contraires est tout dissemblable. En réalité il se fait sans cesse un choix parmi les événements du monde selon qu’ils « appartiennent » à l’organisme ou qu’ils n’appartiennent pas à l’organisme. Or ces conditions sont et ne peuvent être que polémiques et antagoniques. À l’examen, les choses se révèlent toutefois plus compliquées : le passage du géocentrisme à l’héliocentrisme, se ramène après tout au déplacement d’un « centrisme » à un autre. La thèse principale de l'ouvrage est que le vivant est irréductible aux lois physico-chimiques, et qu'il ne peut pas se comprendre comme une machine artificielle. Il y a donc deux manières bien différentes d’en appeler à un devoir-être : l’une s’inscrit dans une perspective idéale d’absoluité, propre à un sujet substantiel qui se situe à la verticale du monde qu’il considère de haut et de loin dans un esprit de légitimation dont il se réserve l’entière initiative ; l’autre, au contraire, maintient une appartenance au monde d’où se dégage, à l’horizontale, et comme portée de biais de manière rasante, une leçon de relativité assumée par un sujet non plus substantiel mais modal, parce qu’il se tient à la mesure de ce monde dont il est un élément parmi d’autres, en négociation, et éventuellement en conflit, donc en permanence en train de se mesurer avec eux, ce qui précisément définit sa condition de « mode » qui n’est pas « substance ». G. Bachelard, qui s’est beaucoup intéressé aux valeurs sous leur forme cosmique ou populaire, et à la valorisation selon les axes de l’imagination, a bien aperçu que toute valeur doit être gagnée contre une antivaleur. Cf. C’est cette approche des processus de la cognition que Francisco J. Varela esquisse en se servant du concept d’«énactivité» : « Le monde n’est pas quelque chose qui nous est donné : c’est une chose à laquelle nous prenons part en fonction de notre manière de bouger, de toucher, de respirer et de manger […] Dans la démarche énactive, la réalité n’est pas un donné : elle dépend du sujet percevant, non pas parce qu’il le « construit » à son gré, mais parce que ce qui compte à titre de monde pertinent est inséparable de ce qui forme la structure du sujet percevant. Dans son Commentaire au troisième chapitre de. De ce point de vue, le préjugé anthropomorphique n’est qu’un avatar de l’ontologisme qui fait tout rentrer dans l’ordre du même. Or, selon Canguilhem, cette interrogation n’a aucun sens si on prend en compte les conditions dans lesquelles les hérissons sont amenés à se déplacer, non pas dans l’espace en général, mais dans leur espace à eux, tel qu’il se définit en fonction des besoins et tendances des vivants qu’ils sont, c’est-à-dire précisément des hérissons : à l’intérieur de cet espace, il n’y a pas de routes, celles-ci étant tracées par les hommes à travers leur espace spécifique d’hommes modifié par les moyens des techniques humaines. Fiche de lecture La connaissance de la vie, Georges Canguilhem 1952 Introduction La pensée et le vivant La connaissance est analyse. C’est pourquoi les vraies valeurs, celles qui sont en mesure d’enclencher une dynamique normative, sont toutes sans exception des valeurs négatives ; elles représentent l’intrusion du négatif dans l’état de fait qu’elles remettent en question, et ouvrent ainsi, dans un climat d’incertitude et d’insécurité12, la perspective d’un devenir : ce sont elles qui polarisent en incitant, là où on a l’habitude de ne voir qu’un, à penser deux, donc à faire la différence, à diviser, à s’opposer, dans un esprit, non d’acceptation, mais de contestation et de refus13. En conséquence, il n’y a pas lieu de se demander quelle fatalité amène les hérissons à traverser les routes tracées par les hommes, car ces routes, qui figurent dans l’espace des hommes, n’ont pas place dans leur espace de hérissons, ce qui explique qu’ils s’y lancent à l’aveugle. I. Les deux auteurs, le biologiste et le philosophe, ont en commun de supposer l'unité de la nature vivante, unité qui découle d'un principe unique, qui sera nommé après eux « cellule ». Ainsi, que ce soit chez Lamarck ou Darwin, l'influence du milieu comme environnement de vie apparaît à l'origine comme conditionnant nécessairement le comportement des individus. fermer. Il s'agit plutôt ici de détailler la manière dont Descartes place sur un même plan la création du corps humain par une origine divine et la création par l'homme de la machine, qui « doit recevoir d'ailleurs un mouvement qu'elle transforme ». Le troisième obstacle est celui de la « totalité » : une fonction biologique se comprend toujours au sein de l'organisme tout entier. La santé est précisément, et principalement chez l’homme, une certaine latitude, un certain jeu des normes de la vie et du comportement. La position de Canguilhem consiste à montrer que Descartes n'est pas un banal machiniste pour qui il y aurait une simple identité factuelle entre l'organisme et la machine. Pour satisfaire ce programme, il interroge tout au long de l'article le rapport entre l'animal et la machine qu'a pu établir Descartes, rapport qui a pu s'établir par l'intermédiaire de la figure de l'automate ou des organes-outils (le poumon comme un soufflet par exemple). En suivant l’histoire de cette notion, on rencontre des occurrences les plus contradictoires de celle-ci : on parle de « milieu intérieur » ou de « milieu extérieur », de « milieu propre » (centré comme tel sur une position de sujet) ou de « milieu naturel » (n’impliquant aucune position de sujet), etc. Pour résumer brièvement les enjeux de cette hypothèse, elle revient à avancer que, pour Canguilhem, le milieu n’a pas seulement été un objet de spéculation, vis-à-vis duquel pût être adoptée, à distance, une attitude de survol : mais il lui a fourni le contexte, c’est-à-dire en un sens le milieu, avec les équivoques et les contrastes propres à cette chose entre toutes bizarre et incertaine qu’est un « milieu », depuis lequel, en y remplissant aussi rigoureusement que possible une fonction de surveillance, il a poursuivi son effort en vue d’assumer, en responsabilité, et dans un esprit d’exigence, la tâche de sujet philosophique et normatif de pensée qu’il s’était assignée. Si les valeurs interviennent dans les réseaux complexes de la réalité, c’est donc en tant que « possibles réels » qui, à même son déroulement, révèlent la négativité immanente à ses relations et en impulsent dynamiquement les transformations ; elles ne sont pas un autre réel mais ce qui, au sein même du réel, l’incite à devenir autre, à emprunter des allures nouvelles répondant aux exigences qu’elles formulent. Dans la partie complémentaire du Normal et le Pathologique rédigée « vingt ans après » l’Essai, cette position est à nouveau affirmée, étant cette fois accompagnée de la référence à Bachelard, que Canguilhem situe dans le même courant « dialectique » qui met en avant le concept d’opposition au détriment de celui de contradiction : « Une norme tire son sens, sa fonction et sa valeur du fait de l’existence en dehors d’elle de ce qui ne répond pas à l’exigence qu’elle sert. Cette représentation, qui a longtemps prévalu, a été disqualifiée quand a été effectué, à l’époque moderne, le passage du géocentrisme à l’héliocentrisme dont a résulté une objectivation de la notion de milieu allant dans le sens de son illimitation et de son décentrement : l’homme n’a pu alors continuer à se percevoir comme se trouvant au centre du monde, et d’un monde fait à sa mesure, mais il a été rejeté à sa périphérie, une périphérie qui se trouve à la fois partout et nulle part. D'une contrainte totale imposée, on passe à une occasion de développement. Canguilhem est loin … Canguilhem, "la vie dans le silence des organes", ne pose ses valeurs au grand jour que lorsqu’elles sont contrariées par des événements qui en perturbent le cours et qu’elle ressent profondément comme intolérables : ainsi, c’est parce qu’il refuse sa souffrance que le vivant est amené à manifester son identité de vivant porteur de Accueil Mes livres Ajouter des livres. »2. L’opposition tranchée établie en 1978 par Foucault doit donc être nuancée. Travail de réflexion enrichi par connaissance du vivant & formation médicale. Mais, congé ayant été ainsi donné au préjugé anthropocentriste, on n’en a pas fini pour autant avec un autre présupposé, qui est celui de l’anthropomorphisme, comme le montre Canguilhem dans son article sur « L’homme et l’animal d’un point de vue psychologique selon Charles Darwin ». Canguilhem, Georges 1965 b« Le vivant et son milieu » [1946-1947], dans La connaissance de la vie, Paris, Vrin, p. 129 – 154 . L’œuvre de Georges Canguilhemcontinue de représenter une source d’inspiration chez les philosophes, mais aussi pour nombre de biologistes qui voient au-delà d’une syntaxe difficile une Canguilhem : la vie est une activité dynamique de débat avec le milieu, à la fois activité polarisée & activité normative. Que signifie aux yeux de Canguilhem prendre parti philosophiquement en faveur d’un devoir-être ? Or, si cela est, l’un des deux termes seul peut être réel, puisque l’autre est tout négatif. G. Canguilhem, « Le vivant et son concept », Etudes d’Histoire et de Philosophie des Sciences, p. 364. l’organisme – la machine! C’est pourquoi, thèse sur laquelle Canguilhem est revenu inlassablement, sans trouver de raison valable pour la remettre en question, c’est la maladie qui est la vérité de la santé, le pathologique l’épreuve du normal, et non l’inverse : « Vivre, pour l’animal déjà, et à plus forte raison pour l’homme, ce n’est pas seulement végéter et se conserver, c’est affronter des risques et en triompher.
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